15 jours de mer.
Voilà déjà15 jours et autant de nuits que Jean Luc est parti voguer sur les flots bleus. Ce qui pour certains pourrait représenter la pire des punition, une longue suite de journées identiques et monotones où ramer devient vite une corvée épouvantable, semble être pour lui le summum du plaisir. Il faut dire que c'est l'accomplissement du rêve qu'il fait tout éveillé depuis plus de trois ans et dans lequel il a su entraîner, en "fédérant les énergies" selon une expression qu'il aime bien, toute sa famille et une bonne bande de copains, qui se sont souvent retrouvés jusqu'à pas d' heure à la base nautique de Sèvres autour de la construction du bateau.
Les mêmes qui maintenant vivent au rythme de la course, et ont calé leurs horaires en fonction des réactualisations du site de Bouvet Rames Guyane, attendant fébrilement, mal rasés (pour les hommes), pas encore maquillées (pour les femmes), angoissés à l'idéee qu'il ai pu concéder 0,2 milles sur ses plus proches adversaires et néanmoins amis, ou surexités comme des puces quand il a pu en grapiller. Selon le résultat du matin, la journée sera belle et ensoleillée ou l'attaché case pèsera 2 tonnes au bout du bras et le café aura décidément un sale goût.
Et que dire des classes qui le suivent et qui l'ont régulièrement en vacation téléphonique, primaires, collèges, lycées, ça en fait du monde qui vit par procuration la belle aventure de notre rameur préféré. Alors manquerait plus qu'il ne s'amuse pas.
Mais rassurez vous, il s'amuse, il savoure, il se délecte, il apprécie par le menu. Il goûte l'instant présent avec la jubilation de celui qui sait combien de montagnes il a dû déplacer pour en arriver là et qui ne laisserait sa place pour rien au monde.
Et nous qui le connaissons un peu, savons que son âme de rêveur impénitent sait s'émerveiller d'un coucher de soleil sur un horizon vierge, de la beauté sauvage d'une vague un peu plus haute que les autres, de la tiedeur de la brise de nuit lorsque la mer est calme et la lune pleine.
Alors profite Jean luc et reviens bientôt nous raconter avec le talent qui est le tient tout ce que tu auras vécu d'instant magiques.
C'est pour ça qu'on t'a laissé partir.
Didier.
Les mêmes qui maintenant vivent au rythme de la course, et ont calé leurs horaires en fonction des réactualisations du site de Bouvet Rames Guyane, attendant fébrilement, mal rasés (pour les hommes), pas encore maquillées (pour les femmes), angoissés à l'idéee qu'il ai pu concéder 0,2 milles sur ses plus proches adversaires et néanmoins amis, ou surexités comme des puces quand il a pu en grapiller. Selon le résultat du matin, la journée sera belle et ensoleillée ou l'attaché case pèsera 2 tonnes au bout du bras et le café aura décidément un sale goût.
Et que dire des classes qui le suivent et qui l'ont régulièrement en vacation téléphonique, primaires, collèges, lycées, ça en fait du monde qui vit par procuration la belle aventure de notre rameur préféré. Alors manquerait plus qu'il ne s'amuse pas.
Mais rassurez vous, il s'amuse, il savoure, il se délecte, il apprécie par le menu. Il goûte l'instant présent avec la jubilation de celui qui sait combien de montagnes il a dû déplacer pour en arriver là et qui ne laisserait sa place pour rien au monde.
Et nous qui le connaissons un peu, savons que son âme de rêveur impénitent sait s'émerveiller d'un coucher de soleil sur un horizon vierge, de la beauté sauvage d'une vague un peu plus haute que les autres, de la tiedeur de la brise de nuit lorsque la mer est calme et la lune pleine.
Alors profite Jean luc et reviens bientôt nous raconter avec le talent qui est le tient tout ce que tu auras vécu d'instant magiques.
C'est pour ça qu'on t'a laissé partir.
Didier.